FÊTE DE LA MUSIQUE

À chaque fois, c’est un miracle... Tous ces gens, tous ces soucis, toutes ces haines et tous ces désirs, tous ces désarrois, [...] toute cette vie dans laquelle nous nous traînons, faite de cris et de larmes, de rires, de luttes, de ruptures, d’espoir déçus et de chances inespérés : tout disparaît soudain quand les choristes se mettent à chanter. Le cours de la vie se noie dans le chant, il y a tout d’un coup une impression de fraternité, de solidarité profonde, d’amour même, et ça dilue la laideur du quotidien dans une communion parfaite. (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson).